Tuesday, May 25, 2010
Jadis, l'Univers
Me voici, me voilà, assise dans cette pièce qui fut jadis mon univers. Ancien théâtre de mes ébats et débats. Gardien de mes secrets. Témoin de nos ébats. Cet univers dans lequel tout avait une place et où chaque pensée pouvait être énnoncée à voix haute sans peur d'être entendue. Cet univers dans lequel je restais éveillée tard la nuit, un cigare à la main et un café dans l'autre pour coucher mes pensées sur une page trop publique pour être secrète, mais qui comme toujours, réussis à me faire sentir chez moi. Mon jardin secret dont tout le monde possède la clé...Bienvenu dans cet univers révolu.
Monday, May 24, 2010
Chaleur.
Le souper à demi digéré, la bouteille d'eau entre les cuisses, les cuisses collées sur le fauteuil, le chandail laissé derrière, il fait chaud. L'humidité me gruge, la chaleur m'épuise. J'aurais envie d'un cigare et de me coller sur un air climatisé. La brise du soir fait semblant de vouloir se glisser par ma fenêtre ouverte pour ensuite se raviser et tourner les talons. La brise me fuit, le sommeil aussi. Le souvenir d'un cigare me torture l'esprit et je monte le volume de la musique pour oublier.
Tuesday, May 18, 2010
Sunday, May 16, 2010
Monday, May 10, 2010
L'envie d'un cigare
Les yeux petits, le bout des doigts encore gelé du manque de sommeil, les arômes de café, de lys et de rose s'entremêle dans l'appartement pour créer le plus doux des parfums alors que la journée commence, beaucoup plus tôt que je ne croyais. Un frissons, un sourire au coin des lèvres, Angels And Airwaves dans les oreilles. L'inspiration me manque, les mots m'échappent. Seul les souvenirs d'un sourire, d'une odeur, d'une impression de confort me restent. Un café, une douche, le boulot. Et l'envie d'un cigare. Encore une fois, encore un autre.
Sunday, May 2, 2010
Film métallique.
Depuis quelques années, je me repasse le film dans ma tête, encore et encore et encore, dans l'espoir de trouver le moment exact, ce point précis où l'univers s'est mit à basculer. Cette année, encore une fois, la date approchant, je me suis mise à songer pour ensuite réaliser que j'ai réussis à me détacher de ce cercle vicieux. La chaîne brisée, je me rends compte que ce n'était pas si important en fait. Ça ne voulait rien dire. Ça ne rimait à rien. Nuits torturées, esprit tourmenté, coeur brisé, promesses bafouées. Et pour quoi? Rien. Du tout. Une mélodie qui trotte dans ma tête, un film qui m'habite et m'habitera toujours. Une Sally sans son Jack. Un jardin secret beaucoup trop immense dont j'ai décidé de jeter la clef. Voilà. Un café bien chaud, la date fatidique approchant. Je ferme le téléviseur et embrasse cette grise journée qui commence. ''Même pas mal, j't'en métal''
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