Saturday, July 17, 2010

Une histoire tout en courbes

Un autre orage se prépare alors que je me retrouve, encore une fois bien malgré moi, barricadée entre mes quatre murs, rêvassant, espérant me porter en d'autres lieux et d'autres temps.

Mon corps nu se délecte de la brise d'une tempête en naissance et l'odeur de la Nécropole me semble plus supportable, un bref instant. Je croise un miroir. L'image qu'il me renvoie m'hypnotise. Sur ma peau se lit une histoire. L'oeil avertit saura garder le fil et suivre la courbe du bout des doigts jusqu'au chapitre suivant, encore à écrire, encore à réaliser.

Les cheveux fous, le sommeil fuyant, je couche encore une fois sur cette page si peu secrète mes états d'âme et pensées.

Morphée, mon ami, mon amant, mon amour. Encore une fois et pour toujours.

Friday, July 16, 2010

Caféine et Religion

L'odeur du café me chatouille les narines alors que je contemple le ciel gris qui m'accompagnera tout au long de cette journée, déjà trop longue, déjà commencée depuis trop longtemps. La perspective d'un week-end encore loin, le souvenir d'une odeur agréable, le sourire au coin des lèvres, le café à la main. Une image vaut mille mots. Sans doute aussi mille maux. Bad Religion hurle dans mes oreilles, la caféine fait son chemin. ''I curse the day that I was born...And all the sorrow in this world''.

Des envies de changements m'habitent, encore, toujours à la recherche de mon p'tit coin de paradis. De cet endroit où j'serais bien, mohawk ou non, rouge ou non, percée ou non. À gauche à la lumière, c'est ça? P't'être bien que mes nouvelles lunettes vont m'aider à y voir plus clair.

Oh...C'est moi ou mes seins sont plus gros tout à coup?! Yeah.
Oh and by the way, I can't remember your smile. Good for me.

Wednesday, July 14, 2010

Bandana.

Voici donc que Lys, à une heure beaucoup trop tardive, se retrouve une fois de plus à fixer la blancheur immaculée de son écran avec cette folle envie de la souiller de ses mots trop souvent trop lourds. Trop. Comme lui, comme elle, comme eux. Ils sont trop, elle est trop. De trop? Le lys se fane, les pétales tombent. Que reste-t-il pour la coiffer? Son bandana lui fait cruellement défaut.

Sunday, July 11, 2010

Nécropole

Trois jours, un voyage (au coeur du) fantastique, une marche interminable et une douche plus tard, je voici de retour au coeur de la Nécropole. Entourée de zombis, une odeur de mort m'assaille. Chaque inspiration me remplit les poumons un peu plus de cet épais goudron empoisonné qui finira bien par m'avoir aussi. La chaleur m'écrase, l'air m'étouffe. This lullaby dans les oreilles, Sonata dans la tête. Je cris par en d'dans. Un dernier cigare et j'vais au lit. La semaine s'annonce lourde, tout autant que l'air qui pèse autour de moi.

Morphée, mon ami, mon amant, mon amour. Enlaces moi une fois encore. Laisses moi m'enivrer de ton odeur une dernière fois. Encore une fois. Un peu plus fort, un peu plus vite, un peu plus longtemps.





Insomnie, quand tu frappes.

Tuesday, July 6, 2010

Les pierds sur terre,

Les pieds sur terre, la tête dans les nuages et le corps ruisselant de sueur.

Monday, July 5, 2010

Canicule.

Et oui, après tout ce temps d'absence, me revoici, me revoilà, plus fatiguée que jamais, toujours aussi tatouée et bronzée comme je ne l'ai jamais été! La soirée s'est écoulée à la vitesse d'une goûte de sueur ruisselant le long de mon dos dénudé par cette chaleur étouffante. Je finis de hurler du Sonata et je contemple le ventilateur qui oscille doucement, tout à fait hors rythme, mais poussant quand même cette douce mélodie ronronante qui saurait si bien me porter dans les bras de Morphée, mon aimé, si seulement j'osais m'y abandonner. Les yeux à demi-fermés, le sourire aux lèvres, je me plonge dans mes pensées, fantasmes et idées et me perds quelque pars entre ici et là bas, le souvenirs d'une odeur, d'une image, d'une impression m'échappant de juste assez près pour que je puisse m'y blottir encore quelques instants avant de le voir s'envoler vers un monde auquel je n'ai accès que dans le monde merveilleux du rêve. Ce même monde qui semble me fuir depuis que mon tendre amant me tourne le dos, me boude sans explications et sans avoir essuyé un seul affront de ma part. Mon bel amour, mon doux amant, mon tendre ami. Morphée, mon aimé, laisses moi te caresser encore une fois. Laisses moi goûter tes lèvres si douces et enlaçons nos corps dans un rythme effréné, jusqu'à ce que la cloche du petit matin retentisse et nous oblige à quitter cette chambre, si peu cher la nuit.

Je reviens à mon ventilateur mélodique. Je souris encore un peu. Puis j'éteins tout et je vais au lit.