Et oui, après tout ce temps d'absence, me revoici, me revoilà, plus fatiguée que jamais, toujours aussi tatouée et bronzée comme je ne l'ai jamais été! La soirée s'est écoulée à la vitesse d'une goûte de sueur ruisselant le long de mon dos dénudé par cette chaleur étouffante. Je finis de hurler du Sonata et je contemple le ventilateur qui oscille doucement, tout à fait hors rythme, mais poussant quand même cette douce mélodie ronronante qui saurait si bien me porter dans les bras de Morphée, mon aimé, si seulement j'osais m'y abandonner. Les yeux à demi-fermés, le sourire aux lèvres, je me plonge dans mes pensées, fantasmes et idées et me perds quelque pars entre ici et là bas, le souvenirs d'une odeur, d'une image, d'une impression m'échappant de juste assez près pour que je puisse m'y blottir encore quelques instants avant de le voir s'envoler vers un monde auquel je n'ai accès que dans le monde merveilleux du rêve. Ce même monde qui semble me fuir depuis que mon tendre amant me tourne le dos, me boude sans explications et sans avoir essuyé un seul affront de ma part. Mon bel amour, mon doux amant, mon tendre ami. Morphée, mon aimé, laisses moi te caresser encore une fois. Laisses moi goûter tes lèvres si douces et enlaçons nos corps dans un rythme effréné, jusqu'à ce que la cloche du petit matin retentisse et nous oblige à quitter cette chambre, si peu cher la nuit.
Je reviens à mon ventilateur mélodique. Je souris encore un peu. Puis j'éteins tout et je vais au lit.
Monday, July 5, 2010
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